|
Enfin le succès… Entre 1968 et 1993, l’Open d’Australie a été le cadre de changements notables. Mais, avant tout, l’Open d’Australie a bénéficié d’une part, du développement du trafic aérien, à partir des années 1960, facilitant ainsi l’accès au continent australien. D’autre part, le tennis devenu professionnel en 1968 a permit la création de nombreux tournois australiens (Sydney, Adélaïde, Brisbane, Melbourne,…), attirant de plus en plus les joueurs et les joueuses de tennis.
En 1985, les organisateurs décident de changer les dates du tournoi. L’édition de 1986 n’aura pas lieu. Depuis sa création, le tournoi se déroulait en décembre à la fin de la saison. Depuis, il se passe à la fin du mois de janvier. C’est le premier grand rendez-vous de la saison tennistique, et se déroule après les autres tournois australiens. De plus, le climat, à cette période de l’année, est estival. En 1993, la construction d’un nouveau stade ultra-moderne (baptisé, en 2000, Rod Laver Arena) donne un certain prestige au tournoi. Il possède un toit coulissant et permet, ainsi, d’effectuer des matchs nocturnes. Parallèlement,
les sommes d’argent mis en jeu deviennent de plus en plus importantes,
attirant les joueurs et les joueuses. En 1969, Rod Laver remporte 304
€ et Billie Jean King 122 € pour avoir remporté la finale. En
1993, Jim Courier et Monica Seles gagnent leur finale et, remporte,
chacun, 25 000 €. En 2001, les vainqueurs André Agassi et Jennifer Capriati
remportent, chacun, 50 614 €.
Depuis, (quasiment) personne manque à l’Open d’Australie. Les plus grands champions ont inscrit à leur palmarès le nom de ce tournoi, devenu prestigieux. A l’exception de Petr Korda (n°2) en 1998 et de Mary Pierce (n°3) en 1995, l’Open d’Australie n’a consacré que des numéros un mondiaux. A suivre…
|